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- Texte conçu avec l’appui de Jean-François Hogne – Belgique
- ©SOS-PAPAI/2005 - Texte produit le 6 avril 2005. Tous droits réservés à l’auteur, la reproduction étant interdite, en tout ou en partie, sans autorisation préalable et citation de la source.
- Les divorces et séparations sont de plus en plus nombreux. Dans beaucoup de cas de séparation, l’un des parents chercher à exclure l’autre parent.
- Les enfants deviennent ainsi, injustement otages et victimes.
- Dès lors, des milliers d’enfants et adolescents deviennent orphelins du parent non-gardien (souvent du père). Pire, ces enfants sont amenés à commettre un véritable parricide psychologique dans le comportement parental.
- Pour certains, il peut s’agir d’un acte délinquant et volontaire, chez d’autres d’une attitude pathologique : dans les deux cas préjudiciant gravement les enfants.
- Ces comportements parentaux privant les enfants d’un de leurs deux parents participent d’une situation de génocide social : des dizaines de milliers d’enfants deviennent ainsi orphelins d’un parent. Ces parents voient aussi leur vie gravement mutilées par l’indifférence des gouvernements et de la Justice, avec la complicité de tiers naïfs ou rétifs dans le monde judiciaire et insuffisamment compétents dans le domaine psycho-social; donc fautifs professionnellement.
- Le drame des situations litigieuses est qu’elles sont, très souvent, par définition et par la logique même des tribunaux, guidées en partie par les comportements des avocats, qui, dans la défense et au service de leurs clients, agissent contre l’autre parent, le discréditant totalement.
- Il faut donc discréditer le parent opposé à son client !
- Souvent, l’avocat devient complice de l’aliénation parentale, tout comme le système judiciaire, qu’ils soient acteurs ou inconscients de l’état de leurs justiciables, que ce soit par culture, par non information ou encore par des attitudes incrustées et enracinées lors de l’exercice de leur profession !
- C’est ici que réside l’intérêt de considérer le modèle allemand de Cochem, qui ne relègue pas l’avocat à une portion congrue, mais lui donne une autre tâche, un autre objectif.
- L’avocat participe aux débats devant le juge, préservant ses prérogatives professionnelles; toutefois modifiant son action par une attitude thérapeutique; de plus, l’originalité des juges allemands réside dans le fait de proposer aux avocats un rôle d’"acteurs" d’un nouveau dialogue entre les parents et, ainsi, sortir du rôle d’accusateur de l’"adversaire", agissant comme médiateurs aux côtés du juge.
- Ainsi, l’intérêt de l’enfant retrouve toute sa place, la déontologie de l’avocat est restaurée et la fonction sociale de son intervention professionnelle est rétablie à un niveau maximum et privilégiée.
- Personne ne souhaite engager une polémique avec les avocats; nous devons "réinventer", avec eux, un rôle plus digne, se préoccupant de l’intérêt de tous, de l’enfant et, finalement, des parents eux-mêmes et "clients".
- En Allemagne, à Cochem, ce système fonctionne depuis plus de 10 ans et cet objectif a été atteint grâce à la perspicacité et à la ténacité d’un juge éclairé.
- Puisse le Pouvoir Judiciaire se l’approprier, de plus en plus, afin de progresser, de se réformer et de remplir son véritable rôle qui est d’harmoniser la société.
6 avril 2005